Ce n’est pas le bout du monde

J’ai taillé l’après midi dos au vent (grrr il m’agace celui là !), ce qui en l’occurrence signifiait aussi dos au soleil.

À la fin de mon rang j’ai relevé la tête et je me suis tournée. J’étais époustouflée par le soleil couchant.

C’est une des chances que le métier de paysan offre : être au contact des éléments, ne pas les oublier.

Ces éléments que nous ne maîtrisons pas nous font vivre tantôt un grand bonheur : un souffle de vent rafraîchissant lors d’une journée d’été à palisser ; et parfois nous abattent : quelques heures de gel dévastatrices. Mais c’est le « deal ».

Ce deal je l’ai accepté. Mais nous devrions tous l’accepter et soutenir les producteurs qui nous nourrissent, même dans ces coûts durs.

Enfin pour l’heure, la nuit et tombée et la vigne va très bien.

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